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Notre engagement
par Priartem
Le sentiment d’injustice, d’agression, les colères, les souffrances, les doutes générés par l’exposition subie à une pollution électromagnétique de plus en plus présente et importante ainsi que l’inquiétude liée à un usage massif et de plus en plus précoce aux terminaux communicants sans fil, constituent la matière et la justification de notre action.

a LES OBJECTIFS DE NOTRE ACTION SONT DONC DE FEDERER DES PERSONNES ET DES ASSOCIATIONS localisées dans toute la France et représenter, à l’échelon national, un interlocuteur suffisamment important pour :

  • Imposer à l’ensemble des acteurs concernés, pouvoirs publics, élus locaux et, bien sûr, industriels du secteur, l’application du principe de précaution, dans le déploiement des nouvelles applications numériques ;
  • Obtenir une reconnaissance et une prise en charge digne et juste des personnes devenues électrosensibles ;
  • Agir pour que soit définie une réglementation (distance et puissance), respectueuse des intérêts et de la santé de tous ;
  • Être un centre de veille et d’informations : collecter, analyser et classer toutes les informations scientifiques, techniques et juridiques, nationales et internationales, sur les champs électromagnétiques ;
  • Obtenir des campagnes d’information nationales sur les risques éventuels liés à l’usage des téléphones portables, smartphones, tablettes…, notamment pour les enfants ainsi que l’interdiction de la commercialisation de terminaux sans fil qui leur seraient spécifiquement destinés ;
  • Inciter chacun à privilégier, chaque fois que cela est possible, l’usage des systèmes câblés et filaire : téléphones filaires plutôt que téléphones sans fil (DECT) ; lignes fixes au sein des bâtiments plutôt que portables ou smartphones ; Liaisons Internet câblées plutôt que WiFi ; systèmes câblés plutôt que Wimax... Toutes les applications sans fil sont génératrices de rayonnements électromagnétiques. La multiplication de ces sources se traduit donc par une augmentation globale du champ électromagnétique auquel nous sommes soumis ;
  • Alerter sur le déploiement de toute nouvelle application sans étude sanitaire préalable (linky, 5G…) ;
  • Œuvrer pour que soient développés des programmes de recherche permettant une meilleure connaissance des effets de toutes les technologies émettrices de champs électromagnétiques.

Pour mener à bien ses actions, Priartem s’est dotée d’une éthique militante sur laquelle se fondent sa visibilité et la réputation de sérieux qu’elle a acquise. Elle l’a formalisée dans une charte qui encadre, notamment, ses relations avec le monde associatif dans lequel elle évolue.


Depuis le début de son action, notre association s’est saisie des trois principales questions posées par le développement rapide et sans règles contraignantes des réseaux de la téléphonie mobile effectué de façon « sauvage » sans prise en compte des répercussions sur le paysage ni - surtout - sur la santé des riverains :

- LE PROBLEME DE SANTE ENVIRONNEMENTALE ;

- LA POLLUTION VISUELLE ;

- LA QUESTION DE DEMOCRATIE CITOYENNE

Aujourd’hui de nouvelles applications technologiques renforcent la nécessité de se battre sur ces 3 dimensions (linky, 5G, objets connectés, smartcities…)

— LA SANTE ENVIRONNEMENTALE

Nous nous fondons sur le débat, en cours au sein de la communauté scientifique, sur les risques liés à l’exposition et tout particulièrement à l’ exposition prolongée aux rayonnements de la téléphonie mobile, pour demander la prise immédiate de mesures de gestion de risques.

On se situe bien dans le cadre d’une question de santé publique environnementale puisque comme le disent les scientifiques internationaux qui viennent de publier l’expertise scientifique la plus large et la plus importante sur ce sujet (Rapport BioInitiative) :

Vous ne pouvez pas le voir, vous ne pouvez pas le sentir, mais il s’agit de l’une des expositions environnementales les plus invasives aujourd’hui dans nos pays industriels .

Technologie dont le développement massif est récent, la téléphonie mobile et plus largement les radiofréquences constituent encore pour la recherche scientifique un domaine plein d’incertitudes... Cependant les connaissances actuelles sont largement suffisantes pour exiger, sur ce dossier qui concerne une partie très importante de la population, l’application des principes fondamentaux inscrits dans le préambule de notre Constitution : article 1 de la charte de l’environnement : chacun à le droit de vivre dans un environnement équilibré et favorable à la santé.

La classification, par l’OMS, en 2011, des radiofréquences en agents « cancérigènes possible pour l’homme » (catégorie 2B), aurait dû suffire à la définition de mesures de protection des populations, d’autant que, depuis cette date, l’hypothèse du risque s’est trouvée confortée par les recommandations de réduction des expositions émises par l’ANSES, notre Agence nationale de sécurité sanitaire. D’autant également que de nombreuses études sont venues étayées la thèse de la cancérogénicité des radiofréquences

Aujourd’hui, même si les mécanismes explicatifs ne sont pas tous identifiés, un certain nombre d’effets font quasi consensus tels que les effets sur l’activité électrique du cerveau, des impacts sur le sommeil… et surtout la vulnérabilité des enfants.

Comme pour le tabac, la protection doit passer par de l’information et par de la règlementation. L’information doit se faire, en toute priorité à destination des jeunes, gros consommateurs de portables et cibles privilégiées des campagnes promotionnelles des opérateurs de téléphonie mobile.

Elle doit se faire également à destination des élus et des membres de la communauté médicale. Elle doit viser non à générer la peur mais à favoriser des comportements responsables.

Enfin, la prise en charge des personnes devenues électrosensibles se doit de garantir les principes définis par les Nations-Unies d’inclusion, de non-discrimination, d’accessibilité, du droit de vivre en “milieu ordinaire”, de libre circulation.
- Lien vers la charte EHS

- Lien vers la plateforme de revendications (EHS et générale)

— L’ENVIRONNEMENT PAYSAGER

Nous fondons notre action sur la Convention européenne du paysage, signée, notamment par la France, en octobre 2000. Celle-ci précise, en effet, dans son article 5, intitulé « Mesures générales » :

Chaque partie s’engage :

- à reconnaître juridiquement le paysage en tant que composante essentielle du cadre de vie des populations, expression de la diversité de leur patrimoine commun culturel et naturel, et fondement de leur identité ;
- à définir et à mettre en œuvre des politiques du paysage visant la protection, la gestion et l’aménagement des paysages par l’adoption des mesures particulières ;
- à mettre en place des procédures de participation du public, des autorités locales et régionales et des autres acteurs concernés par la conception et la réalisation des politiques du paysage mentionnées à l’alinéa ci-dessus ;
- à intégrer le paysage dans les politiques d’aménagement du territoire, d’urbanisme et dans les politiques culturelle, environnementale, agricole, sociale et économique ainsi que dans les autres politiques pouvant avoir un effet direct ou indirect sur le paysage.

Peu d’éléments de ce texte ont été respectés dans le développement des réseaux de téléphonie mobile. Les riverains ont vu s’élever, brutalement, des pylônes de 30 mètres ou plus, bardés d’antennes plus ou moins nombreuses, à quelques mètres de leurs fenêtres ou de leurs portes-fenêtres. Le déploiement de la 5G risque encore d’accroître ce fléau environnemental.

Les maires ont souvent été condamnés par la justice administrative pour avoir voulu garder le contrôle du développement des réseaux de téléphonie mobile sur leur territoire communal.

Le rôle des acteurs locaux dans la défense de notre environnement quotidien est, pour nous, essentiel et nous nous battons, à court terme, pour imposer le rétablissement du permis de construire obligatoire pour toute implantation et la mise en place d’une concertation préalable.

— LE RESPECT DE LA DEMOCRATIE CITOYENNE

Bafouée impunément par les opérateurs de téléphonie mobile dans le déploiement de leur réseau, là voilà maltraitée par le gestionnaire du réseau d’électricité, ENEDIS, avec la bénédiction de l’autorité de régulation, la CRE, Commission de Régulation de l’Electricité. Au nom de la transition énergétique, l’Etat et son opérateur historique voudraient imposer à toute la population une exposition chronique aux radiofréquences émises tout le long des câbles téléphoniques domestiques par le CPL (Courant Porteur en Ligne). Il s’agit-là d’une atteinte à notre liberté fondamentale de faire pénétrer dans nos foyers ce et seulement ce que nous avons choisi d’accepter en toute connaissance de cause (c’est-à-dire en étant parfaitement informés).

Nous nous battons pour que le développement des nouvelles technologies se fasse dans le respect des droits des citoyens.

 
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