Alors que l’annonce faite par le Gouvernement d’un Grenelle de la téléphonie mobile, convoqué à la date du 19 mars prochain, semble écarter les associations de protection de l’environnement et de défense des riverains d’antennes relais, Priartem et Agir pour l’environnement comptent bien profiter de ce rendez-vous pour obtenir l’engagement qu’elles seront parties prenantes du processus initié. En effet, pour Stéphen Kerckhove, délégué général d’Agir pour l’Environnement « cet oubli, s’il était confirmé par le cabinet de Mme Kosciusko-Morizet, réduirait à néant l’intérêt d’un tel processus de concertation et s’apparenterait à une exclusion de fait. »
Un Grenelle de la téléphonie mobile doit avoir vocation, pour les deux associations, à améliorer l’échange entre acteurs aux intérêts divergents et ainsi faire émerger des consensus sociaux. L’absence des associations ainsi que le peu d’échanges en amont du lancement de ce processus laissent à penser que les opérateurs de téléphonie mobile agissent en coulisse pour organiser un simulacre de concertation.
Pour Janine Le Calvez, présidente de Priartém, « il va de soi qu’aucun répit dans la lutte contre l’installation anarchique des antennes relais ne sera possible sans associer les principaux acteurs engagés. Croire qu’un Grenelle de la téléphonie mobile pourra mettre un terme aux mobilisations locales en excluant les acteurs engagés revient à faire preuve d’une totale méconnaissance du dossier ».
Les associations Agir pour l’Environnement et Priartém appellent de leur voeux à un véritable débat contradictoire, pluraliste et transparent.
Stéphen KERCKHOVE - Agir pour l’Environnement -
Janine LE CALVEZ - Priartém -
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