En 2000, l’OMS lance une vaste enquête épidémiologiques sur les liens entre l’usage du portable et l’apparition de plusieurs pathologies dont les neurinomes de l’acoustique (tumeurs non cancéreuses mais très invalidantes du nerf auditif). L’ensemble des résultats (méta analyse) promis pour fin 2003 n’est toujours pas publié...
Toutefois 4 résultats ont aujourd’hui été publiés
Le premier émane de l’équipe de l’Institut de médecine environnementale suédois (Karolinska) : S. Lönn et al., « Mobile phone use and the risk of acoustic neuroma », Epidemiology, 2004, 15 : 653-659. : multiplication par 4 des risques de neurinomes de l’acoustique au-delà de 10 ans d’utilisation. Aucun effet statistiquement significatif en deçà de cette durée.
Etude danoise : H. C. Christensen and al., « Cellular telephone use and risk of acoustic neuroma », Am. Journal of Epidemiology, 2004.159 : 277-283. Aucun effet statistiquement significatif. A l’analyse, l’échantillon dannois était composé de personnes utilisant le portable depuis moins de 10 ans. Les résultats obtenus ne contredisent donc pas ceux de l’étude suédoise.
Etude japonaise : T. Takebayashi et al., « Mobile phone use and acoustic neuroma risk in Japan », Occup. Environ. Med., 2006.63 : 802-807. Conclusion de l’étude : pas d’effet significatif. A l’analyse des tableaux, il apparaît que leur échantillon ne leur permet pas de créer de tranche d’utilisateurs de 10 ans ou plus mais seulement de 8 ans ou plus et, dans cette dernière tranche leur échantillon est très faible (4 cas et 12 témoins).
Etude norvégienne : Klaeboe and al., « Use of mobile phones in Norway and risk of intracranial tumours », European Journal of Cancer Prevention, 2007, 16 (2) : 158-164. L’échantillon concernant le neurinome de l’acoustique est très étroit (45 cas) et la tranche de durée la plus longue est fixée à 6 ans et plus. On ne sait donc pas quelle est la proportion d’utilisateurs de 10 ans ou plus mais,en tout état de cause, eu égard à la taille de l’échantillon global et au choix de la définition de la limité de la dernière tranche, on peut raisonnablement faire l’hypothèse qu’elle est très faible et que ces résultats ne viennent pas contredire les résultats de Karolinska.
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