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Rapport "Basses Fréquences" de l’ANSES : l’Etat ne peut plus garder le silence.
par priartem

L’ANSES vient de publier son avis et son rapport d’expertise sur les effets sanitaires des extrêmement basses fréquences et particulièrement sur les liens potentiels de l’exposition aux champs produits par les lignes à très haute tension et les leucémies infantiles.

L’Agence confirme ainsi, en renforçant l’alerte, l’avis qu’elle avait rendu en 2010. Ses recommandations visent principalement la protection des populations sensibles : enfants et malades, en demandant à ce qu’aucune école ni aucun hôpital ne soient construits à proximité de ces lignes.

Mais elle souligne aussi que des mesures ont montré que d’autres sources d’exposition à ces fréquences existent, touchant notre quotidien (transformateurs électriques, véhicules, appareils ménagers tels que plaques de cuisson, sèche-cheveux...)…

Elle recommande également une attention particulière à la santé des travailleurs dont certains sont surexposés (dans ce registre, les femmes enceintes sont les plus vulnérables).

Ainsi, l’ANSES remet implicitement en cause les normes réglementaires actuelles en demandant leur réévaluation au regard des derniers travaux scientifiques.

Pour Sophie Pelletier, présidente de Priartem, «  l’ANSES émet aujourd’hui un message clair en matière de risques de ces champs électromagnétiques, notamment concernant les femmes enceintes et les enfants, que le décideur public doit entendre. Ce travail d’expertise est un premier pas qui se doit d’être approfondi, notamment dans des domaines sensibles comme le risque de naissance prématurée ou l’exposition des bébés mis en couveuses  ».

Cette exposition, de plus en plus permanente et importante, se combine aux autres facteurs environnementaux — radiofréquences de notre monde hyperconnecté, polluants atmosphériques ou dans l’habitat, contaminants de l’alimentation, de l’eau... Les façons d’appréhender ces problèmes doivent en conséquence être revus d’une manière globale – par l’étude de l’exposome [1]. « Des cas comme l’excès de cancers pédiatriques de Sainte-Pazanne en Loire Altlantique, nous donnent un terrain pour construire de nouvelles approches dans l’étude et la prise en charge de ces questions. Il s’agit d’une urgence de santé publique » ajoute Sophie Pelletier.

De ces travaux, l’association PRIARTEM conclut à une triple nécessité :

mieux connaître les niveaux d’exposition des populations et prendre immédiatement des mesures afin de les réduire ;

intégrer les champs électromagnétiques, quelles qu’en soient les fréquences, dans les réflexions menées sur le concept d’exposome ;

• définir de nouveaux protocoles épidémiologiques capables d’apporter des informations claires sur l’état de santé de la population en prenant en compte l’ensemble des pollutions environnementales.

A la suite d’une telle alerte, le ministère de la santé ne peut plus garder le silence.


Revue de presse :

- une interview de Sophie Pelletier dans la Dépêche.
- un dossier du même journal
- le communiqué de l’AFP.

 
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