Don en ligne

Grâce à vous, nous menons depuis 20 ans des campagnes de mobilisation citoyenne et d'interpellation des décideurs politiques dans le dossier Ondes-Santé-Environnement. Pour mener ses actions en toute indépendance, PRIARTEM a besoin de votre soutien.

En adhérant ou en faisant un don, vous donnez à l’association les moyens d’agir et donc de vous soutenir. Vous bénéficierez aussi de la visibilité d’une association nationale agréée Santé et agréée Environnement et de son réseau de correspondants.

Précisions apportées par Gérard Ledoigt, professeur des universités
par Autre
Accusé sans preuve par certains de vouloir extrapoler à l’homme des résultats observés sur le système génétique des végétaux, Gérard Ledoigt, professeur à l’Université Blaise Pascal de Clermond-Ferrand, directeur de l’ERTAC, laboratoire spécialisé en biologie céllulaire, prend la peine de préciser ce que l’on peut dire à partir des études qu’il a dirigées et se réfère à des résultats très récents qui confirment ses hypothèses.

Communiqué de Gérard Ledoigt, en date du 29 février 2008

Les résultats de ces travaux démontrent, sans ambiguïté, la réponse d’organismes vivants, en l’occurrence des plants de tomate, à un rayonnement non ionisant d’une fréquence utilisée en téléphonie mobile.

C’est la première fois qu’est démontrée une expression de gènes associés aux réactions de défense cellulaire, à la suite de ce type d’irradiation. Des gènes similaires à ceux étudiés, existent chez les animaux et l’homme. Ces résultats ont fait l’objet de 6 publications dont l’une a été reconnue comme faisant référence dans son domaine (Plant Cell Environment juillet 2007, reconnue par « The Faculty of 1000 »).

Les cellules eucaryotiques, végétales, animales et humaines, sont suffisamment proches dans leur fonctionnement, pour que nous envisagions en 2007 une extension de cette étude aux cellules humaines dans les mêmes conditions expérimentales, d’autant que des travaux récents ont montré l’induction de l’expression de gènes dans des cellules animales, par une exposition à un rayonnement non ionisant d’une autre fréquence utilisée en téléphonie mobile.

Informations complémentaires

Une étude finlandaise publiée en septembre 2006 (Lesczczinki, Proteomics, 6, 17, 2006, 4769-4780) avait mis en évidence des variations dans l’expression de gènes chez des cellules endothéliales humaines, à la suite d’une irradiation de 1 heure (2,8 W/kg) à 900 MHz. Elle montre que cette réponse est dépendante du type de cellule.

Plus récemment, une étude américaine effectuée avec une exposition de 1900 MHz (une autre fréquence utilisée en téléphonie mobile) sur des cellules de neurones et d’astrocytes en culture, a montré une induction de l’expression de gènes associés au mécanisme de mort cellulaire programmée (Zhao et al., Neurosci. Lett., 412, 1, 2007, 34-38).

Enfin, une étude publiée en août 2007 par des chercheurs de l’Institut Weizmann en Israël (Friedman et al., Biochem J., 405, 2007, 559-568) montre l’activation d’une kinase signale extarcellulaire, à la suite d’une irradiation à 875 MHz, en moins de 30 min. Ces auteurs proposent un schéma explicatif du mécanisme d’induction de la réponse cellulaire chez l’homme et l’animal.

Je persiste à penser que la recherche scientifique au niveau cellulaire doit être accrue rapidement, pour définir les mécanismes d’action des rayonnements non ionisant sur des êtres vivants, afin de maîtriser les risques potentiels associés à la présence des RNI dans l’environnement, avant le développement de programmes économiques difficilement réversibles.

Gérard Ledoigt, Professeur université Blaise-Pascal - Clermont-Ferrand

Mots-clés associés à cet article : effets génotoxiques
 
P.R.I.A.R.T.EM - Association Loi de 1901
Boite 64 - 206 quai de Valmy - 75010 Paris
Tél : 01 42 47 81 54 - Fax : 01 42 47 01 65 - Contactez-nous
Mentions légales - Site réalisé sous SPIP par One2net

Site référencé par :