La mairie de Paris organisait lundi 2 mars, une conférence de presse pour annoncer la mise en place de la conférence de citoyens sur la téléphonie mobile.

Copié sur un modèle initié par les scandinaves, ce type de processus vise à renforcer le poids des citoyens dans les décisions qui les concernent. A priori, il est raisonnable de penser qu’il peut contribuer à améliorer la concertation et la transparence, c’est pourquoi, toute en restant très vigilantes sur les conditions de sa mise en œuvre, les associations Priartem et Agir ont apprécié positivement cette initiative.

Hélas, tout cela commence bien mal. Alors que les deux associations siègent depuis plusieurs années au sein de la commission de concertation, ni l’une ni l’autre n’a reçu d’invitation à cette conférence de presse. Pire, notre déléguée générale s’est présentée à l’Hôtel de Ville pour y assister. Elle s’est fait refouler à l’entrée. Drôle de conception de la concertation citoyenne que celle qui consiste à traiter comme des terroristes les représentants des associations compétentes sur le sujet traité !!!

Nous étions vigilants, peut-être devons-nous devenir carrément circonspects !