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Orange, le député et le château d’eau
- Thème : Les antennes contestées
Déjà pris en tenailles entre deux pylônes, les habitants de "Chez Villiers" apprennent que leur député, dirigeant la SEMERAP, a accepté qu’un troisième soit installé près du château d’eau...

A la fin des années 90, les habitants du petit hameau nommé "Chez Villiers" à Montaigut-en-Combrailles, dépourvus d’information, ont laissé SFR installer un pylône à 50 m de leurs habitations. Certains ont même coupé les branches de leurs cerisiers pour laisser passer les engins, comme cela leur avait été demandé !

Avec le temps passé au voisinage de l’antenne, ayant comparé les insomnies, les acouphènes et autres désagréments dont ils souffraient, les riverains se mobilisent depuis des années, demandant, pour leur tranquillité, le déplacement de ces antennes un peu plus loin ( les Combrailles sont peu densément peuplées).

Non seulement l’opérateur, représenté par M. SPOHN-VILLEROY, a toujours fait la sourde oreille, mais le hameau, pris dans l’axe de ces émetteurs et d’une autre station de base, vient d’apprendre que la SEMERAP ( qui gère la distribution d’eau dans la zone) accepte qu’Orange braque à son tour une série d’antennes sur eux depuis le château d’eau de "Chez Védrine".

Surprise : Jean MICHEL, le président du Conseil d’administration de la SEMERAP, qui ne répond pas au courrier de l’association CAP-CV désireuse d’obtenir copie de la délibération ayant accordé cette autorisation, n’est autre que le député de la circonscription Jean MICHEL, qui ne répond pas à CAP-CV quand l’association l’interpelle en tant qu’élu de la République à propos de la prise en compte des citoyens et du principe de précaution.

Autre surprise : la demande d’autorisation de travaux déposée par Orange pour un pylône de plus de 20 mètres de haut, ayant une emprise de plus de 20 m2 au sol n’a pas été transmise à la préfecture. Avec de telles dimensions, pourquoi l’opérateur, dont les services juridiques sont pourtant bien garnis, n’a-t-il pas déposé de demande de permis de construire ? La mairesse de Montaigut, Claire LEMPEREUR, garde le silence.

Comme si cela ne suffisait pas, SFR a décidé de rajouter des émetteurs 3G sur son pylône. Et une fois de plus les riverains ont dû rappeler aux sous-traitants que l’accès à l’installation par leur chemin privé leur est interdit. Il est loin, le temps où on coupait naïvement les branches des cerisiers !

SFR a fait construire son propre chemin à travers champs, chemin qui n’est utilisable que par des piétons, avec une pente de 26%. Mais il n’est point d’autre accès à l’antenne : hors de question que soient tentées d’autres incursions sur le chemin privé. Les habitants sont bien décidés à demander au maire de faire respecter leur propriété, et feraient constater tout manquement.

On peut vivre dans une zone rurale isolée du Puy-de-Dôme et être bien décidé à exercer ses droits de citoyen à vivre dans un environnement respectueux de la santé et à recevoir des réponses à ses légitimes questions et revendications. Est-ce une surprise ?

Mots-clés associés à cet article : Mobilisation
 
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