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Montvicq : Orange a refusé d’anticiper la fin du bail, squatte un terrain municipal et ne sert plus ses clients
- Thème : Les antennes contestées
Depuis 2008, la municipalité et l’Association Pour la Santé et l’Environnement à Montvicq ( APSEM), ont proposé plusieurs fois à Orange de rechercher ensemble des sites alternatifs, car le bail sur un terrain municipal à 100 m des maisons ne serait pas renouvelé en 2013. L’opérateur a fait la sourde oreille et coupé les communications à la fin du bail , ce qui conduit à exciter le mécontentement des usagers, et il a laissé son pylône en place...

Dès 2004, la présence de l’antenne des Caumartels près des habitations a suscité une pétition pour son déplacement. En 2008, des habitants se sont unis en association, dans la zone très rurale de Montvicq, toujours en vue du déplacement de ce relais Orange, implanté à 100 m de chez eux sur un terrain municipal.

Ils sont alors entendus par le maire ( qui n’est pas celui qui avait accepté l’implantation) et le conseil municipal, grâce la concertation qui n’avait jamais eu lieu auparavant. Les élus ont essayé en 2008 et 2009 de s’accorder avec l’opérateur sur un autre emplacement.

Loin de répondre, Orange avait plutôt essayé d’inviter des antennes SFR à se rajouter sur son poteau !

2010 : Les discussions achoppent.

2012 : Six mois avant la fin du bail, le conseil municipal décide de récupérer le domaine public et satisfaire les riverains. Un préavis est envoyé à l’opérateur dans les délais prévus au contrat. D’autres localisations sont proposées à Orange, qui dit qu’elles ne "conviennent plus". Orange propose d’attendre pour démonter l’antenne de manière à pouvoir rebrancher l’antenne ,si la Municipalité le demandait...

A expiration du bail, Orange arrête brutalement d’émettre... tout en laissant son pylône en place. L’opérateur va occuper le domaine public sans droit ni titre, en attendant la suite.

A la fin du bail, rien n’a été anticipé correctement par l’opérateur. Il interrompt les communications et squatte le site. N’est-ce pas parfait pour que la remise en marche du relais apparaisse comme un divin recours ?

Les clients d’Orange sont bien sûr eux aussi lésés, qu’il s’agisse d’incompétence ou d’imprévoyance organisée, puisque le service qui leur est dû par contrat n’est plus rendu. L’expression d’usagers paniqués à la suite de cet arrêt brutal, demandant à "garder l’antenne" ( voulant en fait, dans le fond, que le contrat de fourniture de télécommunications continue d’être exécuté, ce qui est différent), voilà une merveilleuse publicité gratuite pour l’entreprise qui les a mis dans cette situation difficile.

Un représentant d’Orange explique froidement que son entreprise ne souhaite pas débourser 150 000 € pour déplacer le pylône. ( Au fait, a-t-on stipulé par contrat aux clients locaux qu’ils étaient "non prioritaires" et pas intéressants, en tout cas bien moins que quelques dizaines de milliers d’euros ? A titre de comparaison, Orange rappelait l’été dernier que ses investissements totaux en un an s’élevaient à 2, 460 milliards d’€ tout en se félicitant de la solidité de ses résultats. )

Tel est le cas que l’on fait d’un conseil municipal souverain en la matière, et animé d’une volonté d’ouverture, des personnes informées du fait que les ondes émises par l’antenne trop proche sont potentiellement nocives, ainsi que des clients qui ont le très mauvais goût de vivre à la campagne et d’oser à ce point manquer de rentabilité.

Le journal local La Montagne du 10 janvier

Le reportage de France 3 du 11 janvier

Mots-clés associés à cet article : Mobilisation
 
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