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Les radiofréquences auraient dû être classées comme "probablement cancérigènes
par Priartem - Thème : Information scientifique :: L’expertise scientifique :: La gestion des risques
Annie Sasco, ancienne responsable des études épidémiologiques de prévention du cancer à l’IARC (la branche de l’OMS en charge du cancer), qui dirige désormais le laboratoire médicale en épidémiologie de prévention des cancers à Bordeaux, met les pieds dans le plat en cette fin avril 2012...

Oui, il existe bien une procédure dérogatoire officielle à l’OMS permettant de placer dans la catégorie 2A (cancérogène probable pour l’homme) des substances dangereuses dont on ne dispose pourtant pas encore d’évidences de l’ensemble des mécanismes d’action.

Les radio-fréquences électromagnétiques n’ont pourtant été placées qu’en 2B (cancérigène potentiel), décision officialisée le 31 mai 2011, alors qu’on dispose d’évidences scientifiques suffisantes, concernant leur implication dans deux types de tumeurs, pour justifier cette procédure spéciale pour un classement 2A.

Durant l’interview intégrale, quelques informations particulièrement précises :

- 6 millions de cancer dans les années 80, mais 12 millions à l’heure actuelle. L’augmentation de la durée de vie n’explique pas tout, les cancers des enfants croissent à un taux de 1,2 à 2% par an, ce qui se traduit par une augmentation de 20% des cancers des enfants ces vingt dernières années. L’allongement de la durée de vie n’y a rien à voir.

- Si l’avancée technique a permis de développer des technologies de radiofréquences moins intrusives, la multiplication de ces utilisations conduit à la densification d’un électrosmog permanent qui en annule la moindre dangerosité.

- Concernant le téléphone portable, la tête des enfants plus petite et moins opaque est exposée aux rayonnements des portables jusqu’au centre du cerveau et non pas, comme pour les adultes, sur la seule partie latérale où se trouve plaqué le téléphone.

- Sur les effets thermiques, une augmentation de 0,1 degré du côté de la tête où se trouve le téléphone suffit à déclencher une perméabilité de la barrière hémato-encéphalique.

- En termes d’épidémiologie, 1640 heures d’utilisation de téléphone portable suffit à doubler le risque de développer une tumeur du cerveau (il a été démontré en Suède que le risque et multiplié par 5 si le téléphone et utilisé avant 18 ans).

- Les catégories les plus exposées entre 7 et 18 ans sont les enfants disposant de leur propre abonnement.

- Enfin, Annie Sasco avait scientifiquement convaincu Alain Juppé, Maire de Bordeaux, d’interdire la présence d’antennes relais sur et à proximité des écoles. La décision a été invalidée par les tribunaux de première instance saisis par les opérateurs. Revalidée en appel, elle est à nouveau invalidée en cassation. On connaît ensuite la décision du Conseil d’Etat, refusant aux Maires toute responsabilité décisionnaire pour motif de santé publique en matière d’implantation d’antennes relais, préférant attribuer à titre exclusif cette responsabilité à l’Agence Nationale des Fréquences, qui n’est pourtant pas compétente en matière de santé.

Annie Sasco met essentiellement en garde, de façon argumentée, sur l’utilisation des téléphones portables avant 18 ans. Pour tous, elle demande une utilisation raisonnée de ces appareils tout au long de la vie, pour en utiliser les fonctionnalités de façon ponctuelle et parcimonieuse, avec oreillettes filaires, et remplacées autant que possible par l’utilisation de téléphones filaires traditionnels.

 
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