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Diffamation des associations : Mise au... POINT
par Priartem
Un article du Point, publié dans son édition n° 1597 du vendredi 24 avril 2003, confirmé par un reportage diffusé au Journal de 20 heures de FR2, le jeudi 24 avril, révèle l’existence d’un « rapport » anonyme qui circulerait sous le manteau et qui colporterait des informations gravement mensongères et diffamatoires sur notre association et tous ceux qui, avec nous ou comme nous, gènent dans ce dossier.

La méthode est bien connue. Lorsque l’on ne peut combattre un adversaire dignement, on essaie de le salir à l’aide de bruits et rumeurs indignes.

Présentées sous un titre-choc : « Problématique « ondes » : un thème économico-politico-sectaire » , les accusations visent l’association, ses conseils et même la mairie de Paris à travers la personne chargée de ce dossier. Attaquons large, tous azimuts, il en restera toujours quelque chose, telle semble être la devise des auteurs de ce « rapport ».

Nous sommes choqués, indignés par la bassesse de tels procédés : écoutes téléphoniques, attaques personnelles fondées sur des affabulations mensongères, accusations de manipulations , de trafic d’argent….

Tout cela évidemment sans aucune preuve. On aurait du mal à en trouver. Pourtant, si le procédé n’était pas aussi grave, la méthode pourrait prêter à sourire tant ce « rapport » est grossier et les assertions qu’il colporte grotesques : la Présidente de l’Association y est ainsi dotée d’un frère sur la seule foi d’une identité patronymique. Ce frère clairement identifié par sa profession – avocat – et son adresse professionnelle, est accusé de tirer des bénéfices substantiels de l’association et de ses adhérents. Nul doute que l’intéressé, qui ne connaît peut-être même pas notre existence, appréciera ce genre de plaisanterie à sa juste valeur.

Nous n’accordons à ce type de calomnies particulièrement mal ficelées que l’importance qu’il mérite. Dénoncé par la presse, ce « rapport » aboutit d’ailleurs à l’effet inverse de celui escompté et décridibilise plus ses auteurs que notre association ou la mairie de Paris. Il n’est pourtant pas question de laisser les choses en l’état. Nous sommes sur un sujet de santé publique trop sérieux pour accepter que d’aucuns s’amusent à de si basses manœuvres. Nous envisageons donc de donner une suite judiciaire à cette affaire afin de sortir de ces zones nauséabondes.

La rédaction de France 2 attribue ce rapport à un opérateur, sans plus de précision. Nous avons donc adressé, avec l’association Agir pour l’environnement, à chacun des opérateurs le courrier suivant :

« Messieurs, Suite à l’article du Point édité en date du 24 avril 2003 faisant référence à un rapport "confidentiel "mettant en cause certains opposants aux antennes relais, nous vous saurions gré de bien vouloir exprimer publiquement votre plus total soutien aux personnes mises en cause tout en dénonçant ce type de méthodes inacceptables qui ne peuvent avoir cours dans notre démocratie. Bien que nous soyons totalement persuadés que votre société n’ait aucun lien direct ou indirect avec les auteurs dudit rapport, nous serions heureux d’obtenir une confirmation écrite de votre part. Dans l’attente de cette confirmation, veuillez accepter, Monsieur, notre cordiale salutation. »

Les enjeux financiers considérables qui sous-tendent ce dossier entraînent des dérives inacceptables et apportent la preuve que certains acteurs de la téléphonie mobile sont prêts à tout pour éviter de répondre aux questions légitimes des associations. La question est : Qui a intérêt à occulter le débat ?"

Ceci étant, ce rapport ne détournera pas les associations de leur lutte en faveur d’une réglementation des implantations et de l’obtention d’une baisse des valeurs d’exposition du public à un seuil qui respecte la santé des riverains (0,6 v/m avec des valeurs pics à 1 v/m) et le lancement d’une véritable enquête sanitaire aux abords des antennes relais.

 
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