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Antennes-relais à Rimard, la course contre la montre
- Thème : Les antennes contestées
Orange a eu un projet original : installer un émetteur dans un creux en contrebas des habitations qui le surplombent de tous côtés. Le 29 mai dernier, une rencontre avec un adjoint du dossier et le directeur général des services avait débouché sur le principe d’une réunion de concertation en juin avec des représentants de la société Orange, de la Mairie, des riverains et CIARTèME, chargée de les assister dans ce dossier. Elle a eu lieu le 27 juin... et pas telle qu’elle était prévue.

Le déroulement de cette opération de communication, le 27 juin, est hélas révélateur du mode de gestion du dossier des antennes-relais de téléphonie mobile sous la responsabilité de M. Momcilovic, adjoint chargé de la sécurité :

Etant donné le statut ambigu de cette réunion d’information alors qu’il y avait eu engagement de concertation, et que l’autorisation était déjà accordée à Orange qui prévoyait de démarrer les travaux après cette rencontre, il avait été convenu des règles d’organisation strictes pour en assurer le bon déroulement : pas de diaporamas empêchant le débat contradictoire, un temps de parole égal pour tous les participants afin de pouvoir argumenter et contre-argumenter.

Seuls quelques riverains vivant à proximité directe du site ont été invités, trois jours avant . A notre arrivée, nous avons la surprise de constater que la mairie, loin d’être neutre, avait envisagé d’inviter un scientifique membre du conseil scientifique de Bouygues télécom, et qu’un diaporama d’une demi heure est prévu. Le représentant national chargé de la santé chez Orange ne se sent-il pas capable d’assumer un débat avec une petite association sans le secours de ses diapositives ? Il faut dire que curieusement, personne parmi la délégation d’Orange ne se rappelait l’existence du projet de trois antennes square Bonvin, accepté le 2 juin ( nous nous demandons d’ailleurs combien d’autres dossiers attendent encore et quand ils seront rendus publics).

Pour pouvoir simplement prendre la parole et tenter d’apporter nos arguments, comme l’existence d’études épidémiologiques publiées démontrant des troubles chez des riverains d’antennes-relais, il nous a donc fallu nous imposer : nous regrettons l’ambiance tendue qui résulta pour le public de ce non respect de l’organisation prévue . Les riverains avaient eux aussi des choses à dire : l’un d’entre eux a rappelé que les services de secours disposent de leurs propres réseaux de transmission pour assurer la sécurité des Montluçonnais et ne dépendent pas du réseau de téléphonie mobile privée. Une autre que le site prévu est au fond d’un trou. Un troisième que les ondes se propagent dans l’espace public, qui appartient à tout le monde, et que "ce sont les Citoyens qui ont qualité d’apprécier la situation " face aux risques potentiels sur leur santé.

Le plus important cependant est qu’il en ressort une certitude : il existe un doute raisonnable quant aux risques liés à la téléphonie mobile, au développement irraisonné des antennes et notamment dans notre ville. Or les mesures prises pour évaluer l’exposition des riverains de la ville permettent d’affirmer selon M. Momcilovic, que le seuil de 0,7 V/mètre est un maximum observé.

Sur cela, M. le Maire demande à l’opérateur de s’engager par convention, charte, à ce que ce seuil constaté à maxima constitue à l’avenir le seuil d’exposition maximal pour toute nouvelle implantation. Nous lui proposons de contractualiser ces données avec les opérateurs, ce qu’il accepte. Nous nous félicitons de cette position, d’autant qu’elle confirme un engagement écrit (courrier du 28 décembre 2007), de M. Daniel Dugléry candidat aux élections municipales de 2008.

De même, nous prenons acte de la volonté de M. le Maire, de travailler plus étroitement avec CIARTèME sur la problématique de la téléphonie mobile (implantation et prévention). Un engagement public à nous recevoir personnellement a été pris. Nous invitons M. le Maire à prendre en charge lui-même le dossier. Nous souhaitons que comme il s’y est engagé publiquement, il puisse nous recevoir le plus rapidement possible pour faire évoluer au plus vite les dossiers en cours dans l’intérêt de ceux qui chaque jour souffrent de la situation actuelle. En effet, la société Orange peut dès lors, implanter ses antennes comme elle a convenu avec la mairie de pouvoir le faire dès lors que cette réunion aurait eu lieu. Pour les riverains, l’épée de Damoclès est toujours là, la course contre la montre continue.

 
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