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Rapport du TNO (Organisation Hollandaise pour la Recherche Scientifique Appliquée)
par Priartem

Quand une étude officielle vient contredire les discours lénifiants

Il va devenir de plus en plus difficile aux porteurs de la thèse officielle de l’innocuité des rayonnements de la téléphonie mobile de défendre leur postulat de principe du déni.

Les résultats d’une nouvelle étude réalisée à la demande de trois ministères hollandais viennent en effet balayer deux arguments largement utilisés par nos experts.

- le premier qui voudrait que les valeurs d’exposition auxquelles sont soumises les populations riveraines des stations-relais sont faibles et n’ont donc aucune incidence sur nos organismes ;
- le second qui nierait l’existence de populations électrosensibles.

En effet, comme le montre le résumé de cette étude rédigé par Richard Gautier (biologiste), le protocole de l’étude a retenu l’exposition de populations témoins durant 45 minutes à un champ de 0,7 V/m avec des pics à 1 V/m. Elle a distingué, au sein des populations témoins des personnes qui se plaignaient déjà des effets de la présence d’antennes-relais GSM dans leur environnement et des personnes qui ne s’en plaignaient pas.

Les différents groupes-témoins ont été exposés aux fréquences émises par le GSM 900 et 1800 et l’UMTS 2100, la dernière situation étant « une exposition placebo ».

Les résultats sont édifiants puisque, hélas pour nous, au bout de 45 minutes, des effets sont déjà observés sur notre sensation globale de confort (« bien-être » versus « mal être ») ainsi que sur l’activité de nos cerveaux. Pire, l’UMTS y apparaît comme encore plus nocif que les fréquences utilisées par le GSM. 

Cette étude confirme, par ailleurs, la très grande inégalité entre les êtres face à cette agression des champs électromagnétiques puisqu’elle observe des effets différents sur les populations qui se plaignent déjà des effets du GSM et celles qui ne se plaignent pas.

Elle a bien sûr été réalisée, en double aveugle. On ne peut donc pas invoquer les effets psychosomatiques.

Le Ministère de la santé français n’a, à ce jour, pas réagi à la publication de cette étude. Celle-ci pose pourtant directement la question de l’opportunité du lancement de l’UMTS ainsi que celle de la définition de mesures immédiates de gestion du risque.

Une fois de plus, la France sera-t-elle une des dernières à réagir à un problème de santé publique environnementale ?

Nous saisissons immédiatement le gouvernement sur cette question en exigeant un moratoire sur l’UMTS.

Rapport du TNO (Organisation Hollandaise pour la Recherche Scientifique Appliquée)

réalisé sous l’égide des ministères hollandais de l’économie, de l’environnement et de la santé.

Zwamborn A.P.M., Dezaire J.P., Vossen S.H.J.A., Mäkel W.N. http://www.ez.nl/beleid/home_ond/gsm/docs/TNO-FEL_REPORT_03148_Definitief.pdf Résumé rédigé par Richard Gautier (biologiste. CSIF-CEM)

Effets des champs de radiofréquences du système de téléphonie mobile sur le bien-être et sur des fonctions cognitives de sujets humains électrosensibles ou non.

Deux groupes de personnes ont été testés :

- Dans le premier groupe, les sujets déclaraient avoir des troubles (troubles dits subjectifs) à proximité d’émetteurs de radiofréquences type téléphonie GSM.
- Dans le second groupe, les sujets ne déclaraient présenter aucun de ces troubles

Les groupes ont été soumis pendant 45 mn au champ d’émetteurs de radiofréquences type antennes-relais à des doses d’exposition moyenne de 0,7 V/m (pic maximum 1 V/m) soit un SAR maximum de 0,08 milliWatt/kg (NB. c’est-à-dire 1000 fois moins que les normes françaises actuelles).

Les micro-ondes ont été successivement de différents types :

- GSM 900 MHz
- DCS 1800 MHz
- UMTS 2100 MHz
- Placebo (aucun rayonnement)

Pendant cette exposition, ont été mesurés divers symptômes représentatifs du « mal-être » et réalisées des tâches évaluant les fonctions cognitives : temps de réaction, test de mémoire, test d’attention visuelle, test de gestion double, filtrage d’information erronée.

Résultats :

Il existe une différence significative entre les deux groupes de sujets, ce fait montrant l’existence de sujets électrosensibles. Concernant le mal-être, les sujets soumis pendant 45 mn au rayonnement UMTS (2100 MHz) montrent une augmentation significative des scores : anxiété, troubles somatiques, inadéquation, agressivité. Cette augmentation existe également dans le cas du GSM 900, mais de façon non significative hormis pour l’agressivité qui apparaît significativement augmentée.

Dans l’examen des fonctions cognitives, les résultats montrent :

- Une modification significative des temps de réaction pour le GSM 900 ou l’UMTS selon les groupes. Une modification pour le DCS 1800 dans les tâches doubles.
- Une diminution significative de la mémorisation pour le DCS 1800 et l’UMTS.
- Une réduction significative de l’attention visuelle pour l’UMTS
- Une réduction significative de paramètres de vigilance dans le cas du GSM 900.

En conclusion les auteurs rappellent notamment que le bien-être fait partie intégrante de la définition de la santé pour l’OMS.

 
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