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L’électro-hypersensibilité reconnue par l’OMS
par Priartem
"La sensibilité vis-à-vis des champs électromagnétiques a reçu la dénomination générale d "Hypersensibilité électromagnétique" ou EHS. Elle comprend des symptômes exprimés par le système nerveux comme les maux de tête, la fatigue, le stress, les troubles du sommeil, des symptômes cutanés comme des picotements, des sensations de brûlure, des démangeaisons, des douleurs et des crampes musculaires ainsi que beaucoup d’autres problèmes de santé.

« Quelles que soient les causes, la sensibilité électromagnétique est un problème invalidant pour les personnes qui en sont affectées, alors que le niveau de champs électromagnétiques dans leur environnement n’est habituellement pas plus élevé que celui rencontré dans le cadre de vie normal. »

24 Octobre 2004

Commentaires de J.M. Danze :

 1. Les symptômes décrits dans l’étude sont ceux observés par les occupants de l’ambassade des USA à Moscou irradiée pendant la guerre froide par des micro-ondes à très faible niveau. (Rapport Lilienfeld (1978) réétudié par A. G. Johnson Liakouris : "Radiofrequency (RF) Sickness in the Lilienfeld Study : An effect of Modulated Microwaves ?" in Archives of Environmental Health, Vol. 53, n°3, May-June 1998). Voir sur le site TESLABEL la traduction de ce document : "Pathologie des fréquences Radio (RF) dans l’Etude de Lilienfeld : Un effet des Micro-ondes pulsées ?"

Ce sont aussi les symptômes décrits par le Dr. Gerd Oberfeld, (Département de Santé Publique de Salzburg (Autriche) et par Manuel Portoles (Hôpital Universitaire La Fe, Valencia (Espagne) à propos des personnes exposées aux antennes de téléphonie mobile : "The microwave syndrome – further aspects of a Spanish study"(2004).

Rappelons que ce syndrome des micro-ondes a été décrit par les Soviétiques dès 1950 et a été repris dans l’ouvrage "Précis de Médecine Aéronautique et Spatiale" par le Général Major médecin de l’Armée de l’Air Belge Edgar Evrard (Ed. Maloine, 1975) dans le chapitre XXIII "Pathologie Professionnelle du personnel chargé de la Sécurité de la circulation aérienne"

 2. Il est faux de déclarer que les champs électromagnétiques déclenchant des symptômes d’hypersensibilité électromagnétique chez les personnes hypersensibles sont de niveau "habituellement rencontrés dans la vie normale".

En vérité, depuis une trentaine d’années, les pouvoirs publics ont laissé se développer des réseaux de lignes à très haute tension surplombant des habitations, des installations de transformateurs dans des zones proches de logements, des tresses de câbles d’alimentation non équilibrés en phases, longeant les façades d’immeubles habités, des antennes de téléphonie mobile partout, près des écoles, au cœur même d’entreprises, sur des plate-formes d’immeubles à appartements multiples, dans des rues de grandes villes et même sur des hôpitaux etc. Ils ont pris comme normes, celles que dictaient les industriels (et des militaires dans d’autres pays comme les USA) afin d’éviter aux industriels de l’électricité et des télécommunications des conflits juridiques avec les futurs plaignants, et ce, sans appliquer le moindre principe de précaution, lequel aurait dû consister à se baser sur les recherches d’organismes totalement indépendants de l’industrie et non d’études sponsorisées par les intérêts des pollueurs potentiels, comme cela se fait couramment. Si l’on se donne la peine de mesurer ces champs au moyen d’appareils de précision étalonnés, on se rend compte du fait que la couverture des réseaux de téléphonie mobile ne permet même plus aujourd’hui aux personnes électrosensibles de trouver un havre de paix "électromagnétique" dans ce pays. Ces personnes sont désormais condamnées à vivre recluses dans des habitations aux fenêtres recouvertes de revêtements métallisés, sans oser mettre le nez dehors sous peine d’éprouver des malaises divers.

En ce qui concerne les champs à extrêmement basses fréquences (50 Hz), il est possible de trouver des habitations confortables, munies de tous les avantages modernes de l’électricité, à des niveaux de champs magnétiques inférieurs à 1 mG (0,1 µT) et à des niveaux de champ électrique inférieurs à 1 V/m (nous avons pu le constater par les centaines de mesures que mes collègues et moi-même avons réalisées dans des logements divers). Il est même relativement facile d’aménager une maison ancienne dans ce sens à condition qu’elle ne subisse pas les champs magnétiques 50 Hz d’une source extérieure (ligne à haute tension, transformateur, tresse de câbles …). Ces niveaux sont parfaitement supportables par des électrosensibles.

Par contre en ce qui concerne les micro-ondes pulsées, il n’est désormais plus possible de vivre en Belgique dans une zone "blanche" (inférieure à 0,1 nanowatt/cm_, *), à part dans une forêt. De plus les systèmes WI-FI (ordinateurs à périphériques sans fil) polluent actuellement des voisins d’immeubles contigus à travers les murs.

Il y a là un problème SOCIAL à résoudre. Les hommes et les femmes de nos pays occidentaux dits démocratiques n’ont plus désormais le droit à la protection de leur santé sur la voie publique, ni de vivre dans un environnement sain. En Belgique cette prescription est pourtant clairement définie par l’article 23, alinéa 3, 2° et 3° de la Constitution !

La Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, article 3 nous dit : "Tout individu a droit à la vie, à la liberté et à la sûreté de sa personne".

La Déclaration des NATIONS UNIES concernant les Droits de l’Homme, à laquelle la Belgique, la France, les Pays Bas et le Luxembourg ont adhéré nous dit : "Chacun a droit à un standard de vie conforme à la santé, au bien-être, pour lui-même et pour sa famille, ceci incluant la nourriture, les vêtements, l’habitation, les soins médicaux et les services sociaux nécessaires. Il a aussi droit à la sécurité en cas de chômage, de maladie, d’infirmité, de veuvage, de vieillesse ou d’autres accidents liés à sa subsistance dans des circonstances échappant à son contrôle".

Rappelons qu’en Californie on évalue à 125 000 le nombre de personnes qui ont dû abandonner leur travail pour cause d’électrosensibilité (vois site TESLABEL).

(*) Cette valeur est la limite maximale acceptable que le Prof. Lebert Von Klitzing (RFA), Cyril W. Smith (G.B.) et nous mêmes avons observée, mesures à l’appui chez des sujets hautement électrosensibles. De faibles anomalies apparaissent entre 0,1 et 5 nW/cm_ (0,0001 µW/cm_ – 0,005 µW/cm_) chez ces sujets.

Traduction de Jean-Marie Danze

 
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