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Influence de la téléphonie mobile sur les êtres vivants

Communiqué de presse du 06 juin 2006, co-signé avec Agir pour l’Environnement

Influence de la téléphonie mobile sur le bien être : attention aux conclusions rassurantes trop hâtives !

Paris, le 06 juin 2006 : alors qu’en octobre 2003, une étude menée par l’institut néerlandais TNO, sous l’égide des ministères de la santé, de l’économie et de l’environnement, concluait à l’impact des radiofréquences de la téléphonie mobile –et tout particulièrement de l’UMTS- sur le bien-être des individus exposés, une nouvelle étude menée par une équipe suisse répliquant l’étude TNO conclut à rebours à l’absence de conséquences sur le bien être. Cette étude a été menée sur des cobayes volontaires exposés pour une courte durée (45 minutes) et à une faible valeur d’exposition (0.7 volt par mètre).

Cette réplication ne permet pas de lever les doutes puisque les résultats de la première étude demeurent tout aussi légitimes. Selon le dernier rapport de l’AFSSE (p. 78), cette nouvelle étude est financée par la Fondation suisse de téléphonie mobile composée, notamment de Orange, SunRise et SwissComm mobile, trois opérateurs de téléphonie mobile. Agir pour l’Environnement et Priartém déplorent une nouvelle fois que la France se soit tenue à l’écart de cette politique de recherche. Depuis octobre 2003, les associations réclament une réplication indépendante de tous financements des opérateurs.

Alors que l’UMTS se développe, l’Office Fédérale de la santé publique suisse rappelle que malgré les résultats rassurants de cette réplication, "cette étude ne permet pas de se prononcer sur les éventuels effets d’une exposition prolongée. Les sujets ont été soumis uniquement à une exposition brève (45 minutes). L’étude ne dit rien non plus sur les éventuels risques liés à l’utilisation d’un téléphone portable UMTS. On sait néanmoins que la tête d’une personne au téléphone est exposée à une intensité de rayonnement nettement supérieure à celles examinées."*

Face à ce doute persistant, Agir pour l’Environnement et Priartém réclament le lancement immédiat d’une étude sanitaire permettant de connaître précisément l’impact réel de la téléphonie mobile sur les riverains d’antennes relais et utilisateurs de portables.

* Communiqué de l’Office fédérale de la communication : www.news.admin.ch/NSBSubscriber/message/fr/5402

Stéphen KERCKHOVE, Délégué genéral d’Agir pour l’Environnement

Jeanine LE CALVEZ, Présidente de Priartém

 
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