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Grenelle des ondes : Combien de réunions avant d’agir ?
par Priartem et Agir pour l’Environnement
InfoPresse du 07 février 2011

Paris, le 07 février 2011 :

Quasiment deux ans après le lancement du Grenelle des ondes, la ministre de l’écologie participera à un comité opérationnel mardi 08 février 2011 afin de faire un bilan d’étape des expérimentations locales visant à tester la faisabilité d’une baisse des niveaux d’exposition aux ondes des antennes relais et à redéfinir les procédures d’information et de concertation.

Pour Priartém et Agir pour l’Environnement, la multiplication de réunions et autres points d’étape ne saurait cacher bien longtemps la faiblesse du bilan constaté. Les centaines d’heures passées en réunions improductives ont, à ce jour, surtout permis aux opérateurs d’affuter leurs armes afin de repousser de jour en jour, de mois en mois et finalement d’année en année, la date du début de ces expérimentations.

Alors que la baisse des seuils d’exposition n’est pas seulement souhaitable mais tout à fait possible et réalisable immédiatement, l’Etat a organisé une véritable course de lenteur. Pour les associations, « à ce rythme-là, il faudra trois mandats à l’actuel chef de l’Etat pour mettre en oeuvre les modestes décisions du Grenelle des ondes ».

Alors que d’après les données disponibles sur le site de l’Agence nationale des fréquences, plus des trois quarts des points de mesures font apparaître un seuil inférieur à 0,6 volt par mètre, l’Etat maintient un seuil réglementaire d’exposition fixé à 41 et 58 volts par mètre.

Mieux, pour justifier cette inaction, la parole de l’Etat revient sur ce qui fonde la revendication des associations : l’existence d’un risque pour la santé. L’information officielle diffusée aujourd’hui est en recul net par rapport à l’avis formulé par l’Agence d’expertise de l’AFSSET en octobre 2009, qui reconnaissait l’existence de signaux indéniables montrant des effets des ondes de la téléphonie mobile sur nos organismes et recommandait la réduction des expositions. On connaît pourtant les conséquences fâcheuses qu’ont eues les stratégies de négation des signaux dans d’autres dossiers de santé publique et tout, récemment, notamment, dans l’affaire du Médiator.

L’urgence n’est plus à évoquer une bien hypothétique expérimentation qui ne sert qu’à repousser la nécessaire baisse des seuils d’exposition. L’heure n’est plus à la temporisation. Priartém et Agir pour l’Environnement attendent donc de la ministre, non plus une écoute passive, mais une action qui doit désormais passer par la fixation d’un seuil réglementaire d’exposition aux ondes des antennes relais respectueux de la santé des populations.

 
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