Don en ligne

Grâce à vous, nous menons depuis 20 ans des campagnes de mobilisation citoyenne et d'interpellation des décideurs politiques dans le dossier Ondes-Santé-Environnement. Pour mener ses actions en toute indépendance, PRIARTEM a besoin de votre soutien.

En adhérant ou en faisant un don, vous donnez à l’association les moyens d’agir et donc de vous soutenir. Vous bénéficierez aussi de la visibilité d’une association nationale agréée Santé et agréée Environnement et de son réseau de correspondants.

Etude Interphone, contribution française
par Priartem
La contribution française au programme Interphone, vient d’être publiée dans la Revue d’Epidémiologie et de Santé Publique (M ; Hours, M ; Bernard, L ; Montestrucq ; A ; Bergeret, I. Deltour, E. Cardis, « Cell phones and risk of brain and acoustic nerve tumours : the french interphnoe case-control study », Revue d’Epidémiologie et de Santé Publique (septembre 2007).) sur la tendance générale à l’accroissement des risques de neurinomes de l’acoustique et de gliomes pour les gros utilisateurs de portables

Les auteurs de l’article concluent que, si, sur l’ensemble de la population étudiée, on n’observe pas d’augmentation statistiquement significative de neurinomes de l’acoustique, de méningiomes ou de gliomes (les trois pathologies étudiées dans ce programme), il existe « une tendance générale à un accroissement du risque de gliomes au sein du groupe des gros utilisateurs : utilisateurs de longue date, utilisateurs intensifs et utilisateurs du plus grand nombre de portables. »

Ces résultats rejoignent les conclusions des chercheurs suédois qui ont montré à travers plusieurs études, l’existence d’un accroissement statistiquement significatif des risques, au-delà de plusieurs années d’utilisation, de neurinomes de l’acoustique, d’une part (S. Lönn et al, 2004) et de gliomes, d’autre part (L. Hardell et al., 2003 ; L. Hardell, M. Carlberg, K. H. Mild, 2006) ainsi que les résultats de l’étude allemande citée précédemment.

L’hypothèse d’un accroissement des risques de cette pathologie au-delà de 10 ans d’utilisation semble donc aujourd’hui se confirmer et nous oblige à nous interroger sur les risques à plus long terme.

Qu’en sera-t-il après 15 ans, 20 ans d’utilisation ? Si les jeunes utilisent massivement le portable à partir de 13-14 ans, à 35 ans ils auront déjà 20 années d’exposition !

 
P.R.I.A.R.T.EM - Association Loi de 1901
Boite 64 - 206 quai de Valmy - 75010 Paris
Tél : 01 42 47 81 54 - Fax : 01 42 47 01 65 - Contactez-nous
Mentions légales - Site réalisé sous SPIP par One2net

Site référencé par :