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Charte parisienne sur les antennes relais : Un recul de la mairie de Paris, nouvelle preuve de la nécessité d’une nouvelle réglementation nationale
par Priartem et Agir pour l’Environnement
Communiqué de presse du 18 septembre 2012

Paris, le 18 septembre 2012 : Après de longs mois de négociations dont les associations n’ont eu que de lointains échos, une nouvelle charte encadrant le développement de la téléphonie mobile sur le territoire parisien vient d’être présentée à la presse.

Bien qu’ayant officiellement demandé à participer aux négociations, les associations ont été tenues écartées des discussions et laissées, depuis de longs mois sans information sur leurs « avancées ». Pourtant, loin de se cantonner à un rôle de contestation, les ONG n’ont eu de cesse, depuis plusieurs années, de proposer des solutions permettant de réduire l’exposition des riverains d’antennes relais.

Pour Agir pour l’Environnement et Priartem, il est pour le moins étonnant qu’à l’heure de la Conférence environnementale où le dialogue environnemental est porté aux nues par le Gouvernement, la Ville de Paris s’enferme dans un tête-à-tête quelque peu dépassé avec les opérateurs de téléphonie mobile.

Le résultat est à la hauteur de cette absence de dialogue avec la société civile. Alors que la précédente charte fixait un seuil de 2 volts par mètre en moyenne sur 24 heures (soit une valeur maximale de 4,62 volts par mètre en 900 MHz), la nouvelle charte acte le principe d’un seuil fixé à 5 volts par mètre en valeur pic, présenté comme une baisse ! Le conseil de Paris a pourtant, à de multiples reprises, adopté des voeux incitant le Maire de Paris à négocier une charte sur la base d’un seuil d’exposition fixé à 0,6 V/m, valeur seuil recommandée également, rappelons-le, par le jury citoyen mis en place par la Mairie en 2009.

Aujourd’hui, avec cette charte a minima qui laisse entier le problème des expositions élevées et chroniques des riverains d’antennes relais, nous sommes donc très loin du compte. Cette valeur ne permet pas d’assurer la protection des populations, elle autorise, en revanche, les opérateurs à poursuivre leur développement sans contrainte réelle et sérieuse. Pour preuve : sur les six derniers mois, quarante mesures de champ électromagnétique ont été effectuées sur le territoire parisien. Un seul point de mesures dépasse le nouveau seuil de 5 V/m quand 28 sites dépassent les 0,6 V/m.

Les associations ne peuvent croire qu’à l’heure où des signaux de plus en plus convergents et préoccupants sur les effets des champs électromagnétiques sur nos organismes s’accumulent, la Mairie de Paris puisse se contenter d’un niveau d’exposition si peu protecteur de la santé des parisien-nes.

L’adoption de chartes locales est un mal nécessaire venant combler l’absence de l’Etat en matière de règlementation du développement de la téléphonie mobile. Les associations appellent la nouvelle majorité parlementaire à légiférer rapidement afin de baisser nationalement les valeurs-limites d’expositions des ondes de la téléphonie mobile.

 Janine LE CALVEZ – Priartém - Tél. 01.42.47.81.54
 Stéphen KERCKHOVE – Agir pour l’Environnement – Tél. 01.40.31.02.99

 
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