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Assignation de Priartem et Agir pour l’Environnement par Bouygues Télécom
par Priartem et Agir pour l’Environnement

Affaire Bouygues Telecom contre Agir pour l’Environnement et PRIARTéM

Appel à soutien !

Le 12 décembre 2003, Agir pour l’Environnement et PRIARTéM seront assignées devant le tribunal de grande Instance de Paris à la suite d’une procédure judiciaire initiée par l’opérateur de téléphonie mobile Bouygues Telecom.

A la suite d’un blocage de chantier effectué par des riverains inquiets des conséquences sanitaires provoqués par une concentration d’antennes relais et excédés par l’attitude brutale/violente des sous-traitants engagés par l’opérateur, Bouygues Telecom a saisi ce prétexte pour assigner Agir pour l’Environnement, PRIARTéM et un militant devant le tribunal de grande Instance de Paris et ainsi tenter de les asphyxier financièrement en leur réclamant plus de 20.000 euros de dédommagement ! Pourtant, les deux associations ont fait la preuve, depuis plusieurs années, de leur volonté d’engager un débat constructif mais sans concession en participant à de nombreuses instances de concertation. Nous ne pouvons que déplorer l’attitude de l’opérateur incriminée, qui par son action judiciaire, risque de mettre un terme précipité à toute possibilité de dialogue entre les parties prenantes et ainsi provoquer une radicalisation des acteurs en présence.

Connues pour leur ténacité et leur perspicacité, les associations ont réussi, malgré une chape de plomb scientifique entretenue par certains experts à l’indépendance douteuse, à faire émerger ce dossier de santé publique des limbes institutionnels.

A l’instar d’autres problématiques de santé environnemental, comme la chimie, la pollution de l’air, les pesticides, les dioxines, les éthers de glycol, la radioactivité, les nanotechnologies ou les organismes génétiquement modifiés. l’étude des champs électromagnétiques demeurent monopolisés par un quartette de scientifiques à la solde des opérateurs. L’absence de débats scientifiques contradictoires et transparents portés par des experts indépendants crée une situation délétère.

Alors qu’un récent rapport de l’Inspection générale de l’environnement et de l’Inspection générale des affaires sociales dénonçait ces liens incestueux, Bouygues Télécom semble vouloir faire payer aux associations le prix de leur pugnacité. Ce faisant, cette opérateur fait la preuve implicite de sa faiblesse tant il est évident que ce n’est pas en attaquant le porteur d’un message, fusse-t-il déplaisant, que l’on met un terme à une controverse scientifique.

A quelques jours de la période des fêtes de fin d’années, période pendant laquelle les opérateurs font feu de tout bois, pour accroître encore et toujours leurs offres commerciales, notamment à destination des enfants, nous en appelons à la responsabilité des gouvernements pour encadrer enfin le développement de la téléphonie mobile. Ceci suppose la mise en ouvre du principe de précaution et de mesures garantissant la santé des riverains d’antennes relais et celles des usagers des téléphones mobiles.

L’heure est donc moins que jamais au coup de force, mais bien à la discussion entre acteurs responsables. Ce n’est pas là la voie choisie par Bouygues-Télécom qui prend ainsi le risque de délégitimer les procédures de concertation existantes, les mêmes acteurs ne pouvant décemment pas être simultanément opposés devant les tribunaux et autour d’une même table.

En tant que signataires du dit appel, nous appelons de nos voeux une réglementation nationale contraignante abaissant sensiblement les champs électromagnétiques auxquels sont exposés riverains des antennes relais et usagers des portables. En tout état de cause, nous appelons l’opérateur Bouygues Telecom a cessé immédiatement ses poursuites à l’encontre d’associations citoyennes dont la survie ne doit pas être mise en cause par des assignations toutes aussi inefficaces qu’absurdes.

 
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