Aujourd’hui, 190 scientifiques internationaux, appartenant à 38 pays différents, lancent un appel à l’ONU et à son agence de santé, l’OMS, afin que soient définies des normes d’expositions aux ondes électromagnétiques respectueuses de la santé et du bien-être.

Ces scientifiques, spécialistes de ce domaine de recherche, se disent inquiets des effets d’une exposition omniprésente et croissante à ces ondes, qu’il s’agisse des très basses fréquences ou des radiofréquences.

Ils soulignent que de nombreuses études récentes ont montré que ces ondes ont des effets sur nos organismes à des valeurs bien inférieures aux normes recommandées par l’OMS à partir des propositions de l’ICNIRP.

Ils dénoncent donc l’inadéquation de ces normes et la nécessité de leur redéfinition.

Ils mettent en avant, notamment, la nécessaire protection des enfants et des femmes enceintes et une information claire aux usagers.

Priartem reconnaît en cet appel des revendications qu’elle porte depuis des années déjà. Hélas, aujourd’hui, alors qu’une loi vient d’être votée qui prône la sobriété électromagnétique et qui va donc dans le bon sens, le gouvernement lance, sans la moindre précaution quant aux usages, un grand plan numérique à l’école.

Ce plan met en avant l’équipement de chaque écolier et collégien en tablettes numériques. Ces tablettes sont conçues aujourd’hui pour fonctionner en WiFi. Le gouvernement est donc en train de prôner des usages contraires à la loi puisque, de fait, le numérique à l’école va se traduire par une augmentation des moments et des niveaux d’exposition des enfants, population particulièrement vulnérable.

L’association va s’appuyer sur l’appel des scientifiques pour demander à l’ANSES une évaluation scientifique des effets de ce choix gouvernemental sur l’exposition et sur la santé de nos petits écoliers et collégiens.

Pour Priartem, Janine Le Calvez.